Terminés

Le Moral des Troupes


Conçu par Guy Louret, mis en scène par Lucy Harrison Avec Guy Louret, Lucy Harrison, Florence Desmidt

ou Magalie Madison, Fabrice Banderra, Noémie Bianco, Franck De Lassu





Six artistes (comédiens/chanteurs et musicien), aussi talentueux qu'éclectiques, vous emmèneront le temps d'un voyage dans la vie et le cœur des hommes et des femmes qui se sont battus pour leur vie, leur patrie et leur liberté. 3 hommes et 3 femmes, représentants de nous tous, représentants de ces héros dont l'histoire a fait la nôtre.

90 minutes à travers le trou de la serrure, dans les bottes du Grand-Père, dans le cœur de la Grand-Mère quand ils avaient tout juste 20 ans, 30 ou 40, et en 14 ils étaient nous, nous étions eux... Et c'était hier.



Extrait vidéo :

Ribochon, la Chasse est ouverte


Conçu par Guy Louret, mis en scène par Lucy Harrison assistée par Nicolas Holl

Avec Guy Louret





Ribochon est né en 81 avec l’élection de François Mitterrand, il a couru partout, des caves du Marais à Paris, comme les Blancs-Manteaux, et même dans le trou des Halles où il est allé s’occuper de rire. Il a sillonné le pays Breton, le Berry, et bien d’autres campagnes. Un jour même, Pierre Perret l’a invité à une émission de Patrick Sabatier pour faire des blagues. Et même il se permettait, l’insolent, de faire la “danse du ventre Occitane”, sous le nez d’une belle italienne de l’époque, en tout bien tout honneur, bien sûr. Encore que, l’honneur, dans ces sortes de situation… Il se disait, Ribochon, «bougre de bigre, la fille est belle, je lui déposerais bien mon honneur à ses pieds.»  Et puis sa lucidité légendaire a fini par le ramener dans le Sud-Ouest. Sur les coteaux de Garonne. Parce que y’a que là qu’il se sent bien, il aime tout ce qui exalte la vie. Il chasse mais il n’arrive plus bien à voir les oiseaux, il pêche aussi, mais il s’embrouille les cannes. Son problème principal quand il fait du sport, c’est que de se concentrer à ces sortes de besognes, ça l’endort.

Il y a du d’Artagnan chez lui, mais en version horizontale, la verticalité des choses l’épuise vite. Il est bravache, grande gueule. Mais il aime le monde, il grogne, se vante, mais c’est un gentil au fond. C’est un digne héritier de Fallières, son autre voisin d’il y a bien longtemps. Il a toujours pensé, que pour dormir paisible, rien ne vaut un beau mensonge avant de faire un bon compromis.


Mariage et plus si affinités


Adapté et mis en scène par Guy Louret

Avec Lucy Harrison, Fabrice Banderra,

Florence Desmidt, Lola Roskis-Gingembre





Après une tournée Feydeau intitulée « Boulevard du Rire », que nous avons jouée sur les places de villes et villages durant l’été 2012 devant plus de 3000 spectateurs, nous récidivons avec cette « folie Courteline » : Mariage et plus si affinités. Des contes, des saynètes, mais aussi des chansons, pour épicer le tourin de la mariée, pas toujours en blanc, et réveiller le mari, pas toujours fringuant.

C’est drôle, c’est chantant, c’est gaillard, c’est Courteline, c’est Montmartre. Pourquoi cette folie Courteline ? Parce qu’on y blague, « parce que c’était lui. Parce que c’était moi », disait Brigitte Bardot, en paraphrasant Montaigne.



Extrait vidéo :

La dernière tranchée


Conçu et mis en scène par Guy Louret

Avec Guy Louret, Christine Zavan, Erwan Orain,

Fabrice Banderra, Florence Desmidt et Noémie Bianco





C’est la fin de la guerre de 14-18, le retour d'un soldat que seule l'évocation de sa femme a fait «tenir» face à l'ennemi et dans l'horreur du quotidien de cette terrible guerre quasiment faite « au corps à corps. Déglingué, abîmé, les nerfs à fleur de peau, il rentre à la maison où la vie familiale s'est organisée sans lui. Il retrouve une maisonnée «étrangère», un vieil homme légèrement «touché dans la tête» qui construit les îles du Pacifique dans sa cave, un bébé bien trop encombrant, une femme qui a pris une évidente autonomie et entend bien la garder, puisque ces femmes se sont débrouillées sans homme pendant 5 ans de guerre. Ou presque... Une véritable révolution sociologique.

On se trouve apparemment plongé dans un vrai mélodrame mais sans jamais verser dans le pathos. Bien au contraire, l’humour persiste dans cette maison où tout ce monde-là vit, dort, mange, se fâche, se rabiboche. C’est la vie. En 1919 ou aujourd’hui, c’est la vie.